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JB POG par 824 – 27-10-21

Le cadre enchanteur de La Palma en ferait presque (j’ai bien dit presque) oublier l’enjeu.
Enfin, à vos yeux car pour les stars de cette mini-transat, les valeureux skippers, la parenthèse est loin d’être de tout repos.
Il y a 824 choses à faire (ça c’est pour les plus chanceux !), mille points à vérifier (au moins) avant de reprendre la mer (c’est pour très bientôt !).
Une fois remis de la première étape que tout le monde s’accorde à qualifier de compliquée à bien des abords et ce du début à la fin (mais cependant magnifique). Voir la vidéo du 23-10-21 à 21h
https://www.facebook.com/LaMiniTransat/videos/1511339195910915

Petit récapitulatif de notre ‘to do list’ de Ministe (chronologiquement donc depuis l’arrivée sur l’île).
Durant cette escale il doit :
– se reposer physiquement de la fatigue accumulée sur plus de 10 jours de course durant lesquels on dort en pointillés voire pas du tout, de surcroît mouillé de pied en cap;
– se reposer moralement après cette déconnexion totale et brutale. Une expérience solitaire et un plongeon dans un moi profond et en même temps se retrouver si proche de la nature tantôt amie tantôt ennemie. Une nature sauvage qu’il faut tenter d’apprivoiser de comprendre en étant conscient qu’elle est et restera toujours la plus forte.
Pierre-Olivier, lui, à ‘assuré’.
– prendre des forces et des vitamines pour la deuxième étape (ça tombe bien, la banane est la principale ressource de l’île avec une production annuelle de 150 000 tonnes).
Durant l’escale, on répare aussi la casse éventuelle avec les moyens du bord et grâce aux copains car il faut souligner la remarquable entraide entre les skippers. Là aussi, on s’en tire plutôt bien. Bref je suis en pleine forme (824 Audéfi-Solibio toujours prêt) et Pierre-Olivier également. Vous le comprenez, des vacances que NÉNI, du SPORT, oui !
Ça tombe bien car il faut (se) préparer pour la deuxième étape qui arrive à vitesse grand V. Entre autre, suivre des sessions d’entraînement pour appréhender au mieux les futures conditions extrêmes. Les alizés n’ont qu’à bien se tenir, nous sommes prêts !
Oui, Prêts à prendre un nouveau départ vendredi 29 octobre prochain si la météo le veut.
Direction Saint-François en Guadeloupe !
ça promet une belle suite de course. Une course qui fait référence dans le domaine de la voile ainsi que sa spécificité : pour mémo j’entends par là pas de tracking ni de connectivité entre bateaux hormis par VHF afin de prévenir d’éventuels dangers météorologiques comme les ouragans ou les dépressions tropicales…
Cette grande aventure transatlantique en solitaire de 7500 km (4050 milles) se tient tous les 2 ans années impaires. Elle est réservée aux voiliers de 6,50m.
2 types de bateaux admis : les prototypes (voiliers en carbone équipés de dérives, de ballasts et de foils) et les séries (comme moi le 824) : des petits bateaux fabriqués en 10 exemplaires minimum sans carbone sans ballast ni dérive. De quoi corser l’histoire, c’est alors le marin qui fait toute la différence. 
Si je suis arrivé entier, c’est donc grâce à Pierre-Olivier. Bravo et merci mille fois POG.

Mais ce n’est pas tout, qui dit Mini dit maxi engagement ! 
La Mini est un événement dans le monde de la voile (ce n’est pas pour rien que le départ de l’édition 2021 a été donné par le vainqueur du Vendée Globe 2020-2021 : Yannick Bestaven en personne. La classe.
Non seulement la course est un ‘ vivier’ de marins pour les années à venir mais elle joue en plus un rôle pédagogique en menant des actions de sensibilisation en facteur de la protection des mers et des océans (conférences, animations, actions caritatives…).
Les publications Facebook de La MiniTransat Eurochef 24-10 à 16h23 et 18h et 25 octobre derniers en sont la parfaite illustration.
Sportez-vous bien !

#MiniTransatEuroChef #MiniTransat2021